Quatrième Chant du Serviteur (Is. 52)

Publié le par vincent.paris.over-blog.fr

Comme un surgeon, le Serviteur a grandi,
   comme une racine en terre aride.
Sans beauté ni éclat, nous l'avons vu,
   et sans aimable apparence,

objet de mépris, rebut de l'humanité,
   homme de douleur connu de la souffrance,
semblable au lépreux dont chacun se détourne,
   il était méprisé, compté pour rien.

Or c'était nos souffrances qu'il portait,
   nos douleurs dont il était accablé.
Et nous, nous pensions qu'il était chatié,
   frappé par Dieu et humilié.

Il a été transperc par nos péchés,
   broyé à cause de nos crimes.
Le châtiment qui nous obtient la paix est sur lui,
   par ses plaies nous sommes guéris.

Comme des brebis nous étions tous errants,
   chacun suivant son propre chemin.
Et le Seigneur l'a chargé
   du poids de toutes nos fautes.

Affreusement traité, il s'humiliait,
   il n'ouvrait pas la bouche
comme un agneau conduit à l'abattoir
   une brebis muette devant qui la tond.

Il a été retranché de la terre des vivants
   il a été frappé à mort par nos péchés.
Mais s'il fait de sa vie un sacrifice d'expiation
   il verra sa descendance et prolongera ses jours,

ce qui plaît au Seigneur par lui s'accomplira.
Après les épreuves de son âme,
   il verra la lumière et sera comblé
   Eternellement.

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